Samhain : embrasser l’obscurité et la mort

Samhain .-. Halloween .-. Le Jour des Morts .-. Día de los Muertos

À mi-chemin entre l’Equinoxe d’Automne et le Solstice d’Hiver, du 31 octobre au 1er novembre, on célèbre l’ancien festival de Samhain, dont le nom vient du Dieu païen Samana, l’aspect souterrain du Soleil.

Il s’agit d’un temps pour nous adapter à l’obscurité croissante : les jours raccourcissent, les feuilles tombent des arbres et les oiseaux migrent. L’hiver approche. C’est le moment de nous défaire de l’ancien et c’est aussi un temps pour honorer la mort et nos ancêtres. Ces jours-ci, le voile entre les mondes est le plus fin : un portail s’ouvre entre le monde visible de la matière et le monde invisible de l’esprit, une fissure dans la toile de l’espace-temps.

Ceux qui ont quitté la Terre il y a peu ainsi que les ancêtres rendent visite à leurs être chers et traditionnellement, on laissait toujours une place pour eux à la table du dîner, ou on plaçait leur mets favoris sur un autel. C’est le moment idéal pour effectuer un voyage chamanique et recevoir des visions et pouvoirs guérisseurs.

Notre culture patriarcale nous a appris à craindre l’obscurité, la mort et tout ce qui est en lien avec le monde souterrain. Hel, dans la mythologie nordique, était la déesse des morts, reine du monde monde souterrain. On lui a rajouté un l et c’est devenu « hell », l’enfer en anglais. Originellement elle faisait référence à un sanctuaire utérin, une grotte sacrée de renaissance. Dans les cultures matriarcales, le monde souterrain était le lieu des mystères profonds, où avaient lieu la transformation, la régénération, où l’on pouvait mourir pour renaitre. Le feu purificateur était l’utérus de la Terre Mère. Avec le patriarcat est apparue la peur de ce que l’on ne pouvait pas identifier et nommer, et cette caverne s’est ainsi transformée en l’abîme ardent du diable : hell – l’enfer.

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Désormais, le temps est venu de changer notre regard et de cesser de réprimer et rejeter tant la mort que l’obscurité. À la lumière de la conscience, nous pouvons regarder, affronter, traverser nos ombres -les peurs et les émotions que nous avons refoulées dans nos inconscients- pour libérer les énergies qu’elles gardent captives. À mesure que nous commençons à accepter la présence de l’obscurité et de la mort comme un autre aspect de la vie, elles cessent d’être des monstres que nous devons craindre et deviennent des alliées et des guides à travers le labyrinthe.

Source : Samhain : Abrazar la Oscuridad y la Muerte, par Sophia Style www.mujerciclica.com. ~ Traduction Brigitte Rietzler (Temesira) — Texte inspiré des mots de Glennie Kindred « Sacred Celebrations : A Sourcebook »

Soupe de potimarron, coco, noisettes et épices

Soupe de potimarron, coco, noisettes et épices

C’est l’automne et voici une soupe qui célèbre la couleur orange, star de la saison ! Des épices réchauffantes, la douceur de la chair du potimarron rehaussée par celle de la coco et le croquant des noisettes grillées : divin !

Ingrédients pour 2 grands bols:
500 g de potimarron (poids après avoir ôté les graines)
200 ml de bouillon de légumes
200 ml de lait de coco
1 morceau de gingembre frais de 1cm de côté (à défaut, 1cc de gingembre en poudre)
1 morceau de curcuma frais de 1 cm de côté (à défaut, 1cc de curcuma en poudre)
Une poignée de noisettes
Quelques brins de romarin
Fleur de sel

Si votre potimarron est bio, vous êtes dispensés de la corvée d’épluchage et pouvez vous contenter de simplement bien le laver à l’aide d’une brosse à légumes. Sinon, vous pourrez la retirer facilement après l’étape de cuisson.

Le couper en gros morceaux et cuire à la vapeur douce.

Préparez un bouillon, en mode version facile : faites bouillir 200ml d’eau et laissez un quart de bouillon de légumes se dissoudre dedans.
Hâchez grossièrement les noisettes et réserver.

Lorsque le potimarron est cuit, placez-le dans le bol du blender avec le bouillon, le curcuma, le gingembre, le lait de coco et mixez.
Chauffez à sec les éclats de noisettes dans une poêle jusqu’à ce qu’ils soit dorés.

Servez, salez à votre goût, parsemez d’éclats de noisettes (qui font un petit grésillement au moment du plongeon, j’adore!), de quelques brins de romarin et dégustez tout de suite pendant que c’est bien chaud !

Bel automne 🙂

Lassi concombre épices

Le lassi est une boisson traditionnelle de l’Inde qui a des propriétés rafraîchissantes et permet à la fois de stimuler notre feu digestif grâce aux épices. Idéal l’été, saison chaude pendant laquelle notre digestion est ralentie et où nous avons particulièrement besoin de nous hydrater.

Ingrédients :
1/2 concombre Noa
1 yaourt de 125 g (j’ai choisi un K-Philus de brebis, véritable probiotique)
10 cl d’eau minérale
3 feuilles de menthe fraîche
4 brins de coriandre frais
1/2 cc café de cumin moulu
Un morceau de gingembre frais de 1cm environ
6 bonnes pincées de sel gris de Guérande

Lassi concombre épices
Si votre concombre est bio, pas besoin de l’éplucher, lavez-le bien avec une brosse à légumes. Coupez le en deux et ôtez les pépins seulement s’ils sont gros.
Dans le bol du blender, versez le yaourt et l’eau minérale, les aromates (menthe, coriandre), le concombre coupé en gros morceaux et les épices (écrasez auparavant le bout de gingembre à l’aide d’un presse-ail, sauf si votre blender est très puissant).

Mixez jusqu’à ce que la texture de votre lassi soit homogène. Et savourez lentement.
Gandhi disait de « mâcher l’eau et boire les aliments », autrement dit il est important de prendre le temps d’absorber un liquide afin que les différentes enzymes stimulées dans ce lassi grâce aux épices puissent se libérer dans notre organisme.

Macchiato spiruline

Je vous présente ma dernière petite bombe, mon starter du matin qui m’aide à me réveiller et à commencer ma journée en douceur, dans la légèreté et avec énergie.

C’est un « latte macchiato », sans une goutte de lait et à la couleur un peu plus herbale que le classique caféiné.

Ceux qui me connaissent savent que le petit déjeuner est mon repas préféré, et que ces dernières années, un peu lassée par les options traditionnelles et sentant que cela ne convenait plus du tout à mon corps ni à ma vitalité, j’ai progressivement expérimenté.

J’aime bien me réveiller en douceur. En bonne yogini, je bois une tasse d’eau tiède, et je n’ai pas tout de suite envie d’avaler quelque chose de solide. Je ne peux pourtant pas partir de chez moi le ventre vide.

En plus, j’ai tendance à manger de petites quantités (du coup je mange plus souvent) et j’ai vraiment besoin que mon alimentation m’apporte beaucoup et de façon concentrée. La spiruline est géniale pour ça puisque cette micro-algue contient plus de 60% de protéines et aussi du fer, de la vitamine B12 qui booste notre cerveau, et de la phycocyanine (ouff, on l’a dit) qui renforce le système immunitaire, c’est ça qui compte !

Depuis déjà 4 ans, je me fais régulièrement des jus de pomme à la spiruline (sinon son goût est assez prononcé). Et puis, -sans l’avoir vraiment cherché- j’ai crée cette combinaison parfaite, à l’effet un peu différent, plus aérien et doux à la fois. Le macchiato spiruline était né !

Les jeux de lumière éphémères étaient hallucinants chez moi ce matin !!

Macchiato Spiruline pomme mousse

Ingrédients pour un grand verre :
20 cl de jus de pomme
5 cl d’eau minérale
1/2 banane
1 cc de spiruline crue en poudre

Versez la cuiller à café de spiruline au fond d’un grand verre.
Mixez dans votre blender la demi banane épluchée, l’eau et le jus de pomme, jusqu’à ce que le mélange mousse. Si vous avez un turbo, c’est le moment de jouer avec !
Verser d’abord un tout petit peu du liquide sur la spiruline pour la délayer, puis ajoutez progressivement le reste du mélange.
Attendez un chouïa avant de consommer (pas trop, on veut garder l’effet mousseux !), pour que la spiruline « s’ouvre » un peu.

 

P.S : En été, je mets la banane au frigo pour que le macchiato soit bien frais, tandis qu’en hiver, j’utilise le jus de pomme à température ambiante pour ne pas boire froid.

Limonade aux graines de chia

J’ai découvert les graines de chia lors d’un voyage au Costa Rica en 2003. Elles sont consommées dans les pays d’Amérique Latine, et sous les latitudes tropicales, -notamment au Mexique d’où elles sont originaires- sont souvent ajoutées à des infusions froides, limonades et autres « aguas frescas ».
Outre leurs qualités nutritives (je vous en reparlerai bientôt), j’aime le côté visuel des graines de chia dans une carafe ou un grand verre, lorsqu’elles flottent doucement. C’est peut-être mon côté rêveur et enfant qui s’exprime 😉 (d’ailleurs je confirme, les enfants adorent !)

Cette limonade n’est pas trop sucrée et très désaltérante, parfaite pour les journées chaudes de l’été.

Ingrédients :
1 litre d’eau minérale
2 citrons verts (limes)
1 cs de sirop d’agave
1 cs de graines de chia

Limonade graines de chia lima citron vert
Dans un verre mélangez les graines de chia avec un peu d’eau minérale pour ne pas qu’elles s’agglomèrent et forment des paquets. En effet, elles deviennent gélatineuses au contact d’un liquide.

Pressez les citrons et versez le jus dans une carafe d’un litre. Ajoutez le sirop d’agave, le verre d’eau et de chia, puis le reste de l’eau minérale. Mélangez à nouveau.

Conservez cette limonade au frais 2 jours max.
Mélangez ou agitez bien avant de servir pour que les graines de chia se répartissent.