Caviar de poivrons jaunes aux amandes

L’été c’est la belle saison, où il fait bon se retrouver autour de pique-niques, de longs apéros et diners légers en extérieur pour profiter jusqu’au dernier rayon de soleil des jours qui s’allongent.

Pour ces occasions ou aussi pour emmener en balade ou à  la plage, les dips, caviars et autres tartinades sont parfaits : rapides à  faire, pratiques à  transporter, ils accompagnent tout type de plat. Simplement sur un bon pain, avec des bâtonnets de crudités ou alors en accompagnement d’un veggie bowl.

On connait bien les classiques hoummous et tapenades. Dans la même famille, j’ai choisi de créer une variante de caviar de légumes à base de poivrons jaunes. Les poivrons, je ne les ai pas toujours porté dans mon cœur et j’ai plutôt l’habitude des les mélanger à  d’autres légumes : en salade grecque ou ratatouille par exemple.

Leur couleur jaune soleil m’a donné envie de les mettre au centre d’une recette et de changer la texture et la façon dont je les associe habituellement.

Je voulais quelque chose de léger, de végétal, sans crèmes ni fromage. Les amandes sont parfaites pour apporter un peu de texture et de liant. Quelques herbes et épices pour relever le mélange et le tour est joué !

Ingrédients :
2 poivrons jaune moyens
40 g d’amandes
2 cs d’huile d’olive
8 feuilles de basilic frais
Sel / Piment d’Espelette

Caviar de poivrons jaunes aux amandes

La veille, couvrez les amandes d’eau. Ce sera plus facile d’enlever la peau ensuite et cela va les activer. Si vous êtes un peu pressés (keep cool quand même et ralentissez c’est l’été 😉 ) vous pouvez les placer dans un peu d’eau chaude une demie-heure avant de commencer la recette : la peau va se ramollir plus vite.

Préchauffez le four à 200°C, puis enfourner les poivrons. Les laisser rôtir au moins 30 mn en les retournant régulièrement sous toutes leurs faces. Petite astuce pour les peler plus facilement : les placer directement au sortir du four dans un sachet en papier (ceux du marché pour les fruits et légumes) pendant une vingtaine de minutes.

Après avoir pelé les poivrons et émondé les amandes, placez-les dans le bol du mixer et ajoutez le basilic et l’huile d’olive. Mixez jusqu’à  obtention de la texture désirée (vous pouvez laisser des petits bouts d’amandes ou obtenir un mélange plus homogène). Versez dans un bol et assaisonnez à  votre goût en ajoutant sel et piment d’Espelette.

Ce caviar de poivrons se marie très bien dans un veggie bowl avec du riz basmati, quelques pois chiches et des aubergines grillées par exemple.

Le Premier Cri, documentaire sur la naissance autour du monde

Le Premier Cri, documentaire sorti en 2007 en salles, suit des femmes sur le point de donner naissance et pendant leur mise au monde tout autour du globe. Gilles de Maistre, le réalisateur, nous emmène sur les pas de ces femmes, ces couples, ces familles, au Mexique, en Amazonie, en Inde, en Sibérie, au Canada, au Vietnam, chez les Massaï¯ du Kenya, au Japon, avec les touaregs au coeur du Sahara et en France.

Le Premier Cri documentaire naissance

–> lien en bas de page pour visionner le film « Le Premier Cri »

Des images fortes, émouvantes et très belles, parfois aussi très dures. Variété des environnements de naissance et des choix (ou non-choix) des couples : hypermédicalisation en Russie et au Vietnam, accouchement accompagné par des sages-femmes traditionnelles en Afrique ou en Amazonie, AAA -Accouchement Auto-Assisté (ou free-birthing)- au Canada, naissance dans l’eau avec les dauphins au Mexique… Sans jugement ni parti pris, la caméra brasse l’éventail des possibles et montre également certains rituels qui peuvent accompagner ce passage.

Car, et c’est important de le souligner, Le Premier Cri nous offre un regard avant tout culturel sur la naissance. Et force est de constater que la culture fait souvent entrave à  la physiologie.

Certaines séquences nous montrent le désarroi, la soumission ou la passivité des femmes face à  des logiques des systèmes sanitaires, tandis que d’autres mettent en lumière leur pleine puissance.

Selon la sensibilité et l’histoire de chacune, certaines images peuvent être difficiles à  regarder, notamment la césarienne d’office, les bras attachés en croix, de la jeune femme sibérienne  « qu’on ne laisse plus accoucher comme le faisaient leurs grands-mères » et qui est séparé plusieurs heures de son bébé. Violence obstétricale, ni plus ni moins.

Certains rituels pratiqués immédiatement après la naissance sur les nouveaux-nés sont également relativement perturbateurs de la physiologie. En effet, bien que la transmission fasse partie intégrante de ce processus, tous les rituels aussi respectables soient-ils ne sont pas favorables au lien maman-bébé, primordial juste après la naissance. C’est l’illustration du discours de Michel Odent qui expose dans plusieurs de ses livres – notamment «Le Bébé est un Mammifère»- la mise en place de rituels ancestraux qui perturbent explicitement le lien d’attachement de la mère à  l’enfant, en retardant notamment le peau-à -peau et la mise au sein.

Intéressant aussi de constater que ce moment est éminemment féminin dans les sociétés traditionnelles (la femme est accompagnée d’autres femmes de confiance de son entourage) et que dans les sociétés occidentales plus individualistes, où les mères sont relativement isolées, certains couples choisissent parfois de recréer cette tribu.

On recroise aussi avec plaisir le Dr Yochimura sur l’à®le d’Okinawa au Japon (protagoniste d’un autre documentaire très beau, Genpin) qui lui, accompagne les femmes dans le respect de la physiologie et de leur sensibilité.

Des images et une bande son magnifiques, qui en filigrane nous ouvrent les yeux sur l’importance du choix de son accouchement, de l’accompagnement et du respect de l’intégrité de chaque femme et chaque bébé qui viennent au monde.

Infertilité et procréation assistée, par Laura Gutman

Dans ce billet, Laura Gutman aborde la conception en lien avec la notion de réceptivité : dans quelle mesure sommes nous sur notre Yin ?

 

« Dans la plupart des cas d’infertilité, on ne connaît pas les causes. De nombreux facteurs physiques, psychiques et émotionnels interviennent dans la conception. Il y en a tant et ils sont si énigmatiques que ce serait ridicule de réduire la fertilité au fait d’injecter la bonne hormone au bon moment.

L’infertilité touche davantage les femmes qui ont du succès dans la sphère publique, qui travaillent entre soixante et quatre-vingts heures par semaine. Or pour concevoir un enfant, nous avons besoin de nous fondre dans un « état d’être » purement réceptif et calme et ce n’est pas quelque chose de programmable dans un agenda rempli d’obligations. Bien sûr, ce n’est pas le fait d’avoir un travail ou une profession qui affecte en soi la fertilité, mais le fait que le travail soit investi de notre identité, notre désir, notre libido. L’enthousiasme déployé au sein de nos projets créatifs, la « lutte » que nous entreprenons chaque jour pour être prises en compte, valorisées et respectées dans le monde masculin nous remplit d’adrénaline, de vitalité, de désir et de passion. Il s’agit d’une énergie très positive et enflammée, qui se traduit par de l’argent, du succès, de la reconnaissance et de l’ascension sociale. Et en même temps, il s’agit d’une énergie très peu réceptive. Parfois, nous ne nous prenons même pas le temps de passer des vacances à deux. C’est difficile pour un embryon de décider de faire son nid dans un foyer si peu accueillant.

Alors nous tentons de tomber enceinte en nous tournant vers ce que l’on connaît : l’action. Les propositions de procréation assistée ont l’avantage attractif « qu’il y a plein de choses à faire », et dans le « faire », nous nous sentons sûres de nous.

La procréation assistée a des qualités extraordinaires. Mais elle fonctionne également à contre-pied d’une sagesse ancestrale : c’est l’orgasme qui est fécondant. Les techniques de procréation les plus avancées ignorent que le stress -produit par les méthodes mêmes de procréation- est le principal responsable des maigres résultats lors de la conception. C’est pourquoi pour débuter un tel processus, les couples ont besoin d’être très solides. Leur relation de couple doit être riche en dialogue, accompagnement, générosité et engagement réciproque.

On peut s’interroger de mille façon face à un couple en situation d’infertilité. Mais il est essentiel de regarder en face ce que chacun est prêt à sacrifier en faveur du bébé et d’être honnête par rapport à nos expériences en lien avec la liberté, le travail, le succès, les voyages et l’autonomie personnelle. C’est un moment unique pour apprendre à aimer ce que l’on reçoit au lieu de recevoir ce que l’on aime. »

– Laura Gutman  ~ Traduction Brigitte Rietzler (Temesira)

Laura Gutman est psychothérapeute familiale argentine et auteure de nombreux ouvrages. Partant des cas cliniques qu’elle accompagne depuis des décennies, elle n’a de cesse de remonter aux blessures originelles et aux expériences d’abandon, de manque d’amour, de désert émotionnel, de violences vécues pendant l’enfance, pour mettre en lumière les stratégies de survie qui sous-tendent nos comportements et l’organisation de nos vies affectives adultes. Afin de pouvoir démonter nos « personnages », changer et vivre -enfin- depuis notre Être essentiel.

Le mythe de Ganesh ou recevoir le cadeau d’être qui nous sommes

Je profite de la venue de Susanna Harwood en Europe pendant 1 mois, et notamment à Paris ces jours-ci, pour partager l’un de ses textes sur Ganesh. J’adore les sessions de yoga qui débutent par un récit qui inspire toute la pratique d’asanas et que l’on peut ensuite emporter avec nous « off the mat », dans la vie de tous les jours et cheminer en observant les nouvelles ouvertures que cela apporte dans le quotidien. Susanna est une conteuse talentueuse et transmet avec enthousiasme et créativité les mythes et concepts yogiques. Si vous avez l’occasion d’assister à l’un de ses ateliers (infos en bas de page), foncez!

Et maintenant, installez-vous confortablement avec une tasse de thé, ouvrez grand vos yeux, votre coeur et votre esprit, voici l’histoire de Ganesh et Musika :

Il était une fois, au même endroit et au même instant, deux créatures étranges, à tête d’éléphant et corps d’humain.
Ils étaient presque pareils, mais si on les regardait intensément, on pouvait voir que l’un d’eux avait une attitude placide et accueillante, tel un lac au bord de la forêt à midi, tandis que les yeux et les sourcils de l’autre crépitaient sous l’agitation comme du bois humide dans un feu.
Celui qui était placide, s’appelait Ganesha et adorait son apparence étrange, car c’était un cadeau offert par ses oncles et son puissant père, Shiva. Ses énormes oreilles percevaient le moindre murmure et chassaient les mouches dans un plaisant battement. Sa trompe avait la puissance d’une cinquantaine d’hommes, capable de déraciner de vieilles souches d’arbres et de maintenir les démons à distance. En même temps l’extrémité de sa trompe lui permettait de récolter avec habileté les graines d’une grenade afin de pouvoir les savourer une à une.

Eléphant devant le Temple de Ganesh - Pondichéry

Eléphant devant le Temple de Ganesh – Pondichéry

Celui qui était en colère s’appelait Gajamukha Asura, littéralement « le démon à tête d’éléphant » et souffrait terriblement de son apparence qu’il méprisait car cela venait d’une malédiction. Il était submergé par la honte et l’apitoiement sur son propre sort, ce qui éloignait les autres de lui car sa colère palpable les rendait mal à l’aise et qu’il les fustigeait de façon inattendue. Ils murmuraient « pourquoi ne peut-il pas ressembler davantage à Ganesh ? » Ses oreilles géantes d’éléphant saisirent leurs chuchotements et sa jalousie le rendit tellement fou de rage qu’il mit Ganesh au défi de se battre.
Ganesh n’avait aucune envie de se battre et essaya de le raisonner en lui disant “Viens et assieds-toi auprès de moi, mon ami. Nous nous ressemblons. Nous sommes comme des frères. Tiens…prends un bonbon. Profitons mutuellement de notre compagnie ! » Et il offrit à Gajamukha l’un de ses bonbons au lait préférés, un délicieux modak fondant qu’il prit dans le petit bol rempli à ras bord qui était à ses pieds. Sa bienveillance accentua encore la rage de Gajamukha qui continua à provoquer et défier Ganesh, qui finalement, accepta à contrecœur un combat de lutte.

Le bol de modaks de Ganesh

Le bol de modaks de Ganesh

Et c’est ainsi que tout commença.

La terre se mit à trembler sous le poids de Ganesh et Gajamukha s’écrasant lourdement sur le sol et les gens se dispersèrent dans toutes les directions, regardant avec inquiétude cachés derrière des arbres ou dans l’encoignure des portes. Dans sa fureur, Gajamukha était certain qu’il gagnerait, mais les mouvements de Ganesh étaient aussi gracieux que ceux d’un danseur et si rapides qu’ils en étaient déroutants. Gajamukha luttait pour rester debout, mais il bascula sur son côté droit et fut soudain vaincu. En un mouvement prompt, Ganesh cloua l’oreille de Gajamukha au sol à l’aide de sa défense droite cassée. C’était fini. En poussant un soupir, Ganesh s’assit, attendit que son opposant se détende, attrappa un autre bonbon et finalement le relâcha.
La colère de Gajamukha avait l’air de s’être dissipée. Il était devenu calme et réfléchi. Il s’assit lentement et demanda à Ganesh, « comment se fait-il que tu sois si lourd, si imposant, si sage et à la fois pourtant aussi agile et adroit ? Comment pourrais-je apprendre à posséder toute la lourdeur des qualités d’un éléphant avec autant d’élégance, tout en déployant la même légèreté et la même grâce que toi ? Quelle est l’astuce ? »
Les deux êtres à tête d’éléphants étaient assis l’un en face de l’autre et chacun regardait sa propre image se refléter dans la pupille de l’autre. Ganesha prit toute la tristesse de Gajamukha et Gajamukha sentit la profonde douceur et sagesse de Ganesha l’envahir.

“Reçois le cadeau d’être qui tu es”, dit Ganesh “et aime ta vie.”

Gajamukha sentit ses années de ressentiment gluant et de mélancolie moite se dissoudre. Il se sentit enveloppé par la sensation d’une caresse chaude, comme si quelque chose changeait tellement profondément en lui qu’il réalisa qu’il tendait le cou pour regarder dans les yeux de son ami. Il fixa son regard sur son reflet avec plaisir. Ganesha l’avait transformé en une petite souris gracieuse, agile et intelligente. Ganesh l’appela Musika et la transformation fut complète. Ils étaient parfaitement complémentaires.

Ganesha-with-Musika

Ganesha & Musika

Ganesha et Musika devinrent inséparables, chacun possédant ouvertement les qualités que l’autre gardait en son cœur. Derrière l’apparence douce et leste de Musika se cachait une force d’âme ancrée. Derrière l’apparence lourde de Ganesh on devinait la légèreté de son cœur. Désormais, Musika avait compris ce qu’il n’avait jamais pu saisir auparavant en tant que Gajamukha Asura : que lui et Ganesh étaient les deux aspects d’un même soi, chacun percevant le monde sous l’angle de son expérience individuelle.

Et nous? Commet recevons-nous les cadeaux qui nous ont été donnés et sommes-nous capables de voir que nos défauts et l’adversité peuvent finalement devenir nos atouts ? Comment cette prise de conscience peut-elle nous transformer ?

Nous sommes parfaitement imparfaits.
C’est ainsi.
Aime ta vie, dit Ganesha. Aime ta vie.

Un grand merci à Gopala Aiyar Sundaramoorthy qui a dit, il y a de nombreuses années à Madurai, à Douglas Brooks « Aime ta Vie, Aime ta Vie ».

Article de Susanna Harwood-Rubin ~ Traduction Brigitte Rietzler /// Temesira

Source : Receiving the Gift of Yourself, Elephant Journal – Photos Susanna Harwood Rubin

Susanna Harwood Rubin

Gâteau marbré chocolat chicorée

Je suis très gâteau et TRÈS chocolat, immanquablement, je n’allais pas tarder à publier une recette gourmande.

Le gâteau marbré est une douceur de mon enfance, dont j’ai aussi largement abusé pendant mon trimestre d’Erasmus à Vienne, confortablement installée au cœur de l’hiver dans les banquettes des fameux cafés viennois. « Ein Melange (café au lait) und ein Kuglupf » – gâteau souvent marbré (rien à voir avec le Kouglopf de ma terre natale, la version alsacienne étant plus apparentée à une brioche)- doit être une des phrases que j’ai le plus prononcée pendant 3 mois !

Oui, Vienne m’a incitée à tremper les lèvres dans des tasses de café -mais toujours pas de cafetière à l’horizon dans ma cuisine-,  et même si j’adore l’odeur de la mouture fraîchement torréfiée, je préfère occasionnellement savourer un bon café chez qui le prépare avec art. Quant à la chicorée, ce n’était pas du tout une boisson présente sur la table du petit-déjeuner de mon enfance, je ne l’ai découverte que sur le tard et un peu à reculons, l’ami contenu dans la boîte jaune emblématique des années 80 ne m’attirant pas franchement. En revanche je suis une fanatique de thé, même un peu puriste sur les bords, et mes placards regorgent de boîtes colorées.. Du coup, la chicorée, il n’y avait pas trop de place pour elle de toute façon…Et puis un jour, une amie m’a proposé une tasse de sa marque de prédilection mélangée avec du lait végétal, j’ai adoré et je l’ai adoptée (surtout l’hiver).

J’ai donc eu envie de revisiter le gâteau marbré classique…avec de la chicorée et sans gluten.

Pour cette recette, je me suis inspirée de Clea, en modifiant quelques quantités et en utilisant un petit peu de farine de quinoa.

Ingrédients :

3 oeufs
80 g de sucre blond non raffiné
50 g de purée d’amande blanche
1 càs d’huile d’olive
50 g de poudre d’amande
100 g de farine de riz 1/2 complet
50 g de farine de quinoa
2 càc de poudre à lever
1 pincée de sel
100 g de chocolat noir
100 ml de lait végétal (de noisette ou de riz, mes préférés pour cette recette)
1,5 càs de chicorée soluble

Gateau marbré tigré chocolat chicorée

Préchauffer le four à 180°.
Faire fondre le chocolat avec 75 ml de lait végétal.
Mélanger les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne un peu aérien.
Délayer la purée d’amande avec l’huile et incorporer au mélange précédent. Ajouter la poudre d’amande. Mélanger délicatement. Ajouter peu  à peu le mélange de farines avec la levure tamisées et  le sel.
Diviser la pâte en 2 parts égales. Dans l’une, ajouter le chocolat fondu. Dans l’autre, incorporer la chicorée préalablement mélangée au reste de lait végétal.
Verser dans le moule chemisé de papier cuisson en alternant les couleurs. Enfourner 50 mn environ (vérifier avec la pointe d’un couteau, la lame doit ressortir sèche). Laisser complètement refroidir … même s’il vous fait de l’œil 😉