Fête d’Imbolc & Brigid

Imbolc

Imbolc, est la fête de l’année sur la Roue celtique des saisons qui célèbre la transition entre le Sostice d’Hiver et l’Equinoxe de Printemps, du 1er au 2 février.

Imbolc honore aussi l’archétype de Brigid.

Ce portail énergétique est une invitation à nous connecter à l’émergence du Printemps, à la vie qui commence doucement à renaître de la dormance de l’hiver. C’est un temps pour honorer la purification, le pouvoir de la renaissance et les désirs de notre âme.

Étymologiquement, Imbolc signifie « in the belly », on pourrait dire « dans la matrice ».

Tout se prépare à sortir de la Terre-Mère, comme si le Vivant s’étirait après un long sommeil. Tout comme nous, qui sortons peu à peu des mois froids et engourdis pour aller de l’avant et renaître à nous-mêmes. L’immobilité de l’hiver fait peu à peu place au mouvement.

Cette fête marque le début du Printemps d’un point de vue énergétique -elle coïncide d’ailleurs cette année avec le Nouvel An chinois. On accueille l’étincelle de vie qui pétille à nouveau doucement, comme les premiers crocus qui se frayent un passage alors que la neige n’a pas encore fondu et les bourgeons pleins de force vitale qui écloront bientôt.

Imbolc Renouveau Emergence du Printmps Vision Inspiration

C’est aussi le temps où les premiers veaux et agneaux naissent et sont allaités.

Imbolc c’est donc l’émergence du renouveau, cette confiance dans les cycles de la vie : oui, le Soleil remonte dans le ciel !

Brigid

L’archétype, la déesse qui est associée à cette célébration, c’est Brigid. Je l’ai rencontrée pour la première fois lors de mon premier Teacher Training de yoga en 2004 au Costa Rica. Un voyage incroyable…pour me rencontrer et revenir à moi.

J’ai tiré les cartes d’un oracle et elle était là, la déesse Brigid et le mot associé « Inspiration ». Je l’ai un peu dévisagée, perplexe, sceptique et à la fois émerveillée. Puis l’amie canadienne qui me guidait dans ce tirage a commencé à me raconter son histoire et j’ai senti comme un électrochoc. J’ai enfin aimé mon prénom! Et je me suis reliée à une puissance jusque-là inconnue. Derrière la Sainte qui ne me parlait pas se cachait la Déesse du Feu, de la Créativité et de la Fertilité. Gardienne de l’énergie guérisseuse, de l’inspiration, des arts divinatoires, des poètes, des conteurs et des joailliers, protectrice des sages-femmes et des herboristes. Gardienne de la Triple Flamme et des eaux sacrées, les sources, les rivières. Elle symbolise tout à la fois l’ancrage, la puissance du foyer nécessaires pour accoucher et porter sa Vision dans le monde.

Brigid Imbolc Archétype

Brigid est un peu la Grande Mère des Celtes. Elle évoque la figure de la jeune fille, en lien avec l’aube. L’étymologie de son nom révèle aussi son aspect solaire.

On dit qu’elle était vénérée par les premières tribus celtes -les Brigands- à s’être installées sur les îles britanniques. La première syllabe de son prénom « Bri » serait à l’origine de « Britain », le nom de la terre de Grande-Bretagne, ainsi que de rivières : Braint au Pays de Galles, Brent en Angleterre, Bridewell en Irlande et à Londres. « Briga » est aussi en langage proto-celtique la racine de «rise » : s’élever.

La plupart des fêtes païennes ont été supplantées au moment de la christianisation par les fêtes religieuses. Les grands portails telluriques ont été conservés pour leur puissance et afin de faciliter l’adoption du nouveau culte chrétien, en calquant les légendes et célébrations des Saint.es sur celles des déités païennes.

Ainsi l’existence mythologique ou véridique de Brigid se fond avec celle de Sainte Brigitte de Kildare, dont le monastère est situé dans la ville éponyme en Irlande.

La fête de la Chandeleur, en lien avec la lumière et la purification, a également été placée sur ce portail énergétique.

Célébration & Rituel

Traditionnellement en Irlande, on tresse une croix de Brigid à 3 ou 4 branches avec des tiges de jonc que l’on place ensuite au-dessus du seuil de la maison. On dit qu’elle apporte protection, notamment contre les mauvais esprits, la faim et le feu.

Bridget's cross Croix de Brigid Tradition celtique Protection Tressage

Credit photo Insta @thewheatweaver

On dispose aussi une bougie blanche, des pots de laits et des miches de pain devant la porte des maisons le soir avant d’invoquer la déesse qui passera pendant la nuit.

Rituel 

Allumez une bougie blanche que vous laissez brûler toute la nuit si vous avez un endroit sécurisé.

Posez vos intentions, vos demandes, vos engagements pour ce Nouveau Cycle. A quoi désirez-vous contribuer, que souhaitez-vous manifester dans le monde ? Quelles idées souhaitez-vous planter ? Prenez un temps pour écrire et vous reconnecter à vos rêves d’enfants et vos désirs profonds.

Prenez soin de votre chez-vous, votre nid, votre ancrage : triez, jetez, rangez !

Belle Fête d’Imbolc et belle Renaissance !!

Gratin ultra-fondant de potimarron, tofu fumé et noix

Gratin ultra-fondant de potimarron, tofu fumé et noix

Avec ce gratin au goût fumé, j’ai envie d’amener encore plus de salé dans les pages-cuisine du blog. Quand je cherche sur la Toile des recettes pour m’inspirer ou innover, j’ai souvent la sensation d’une créativité moins expansive que pour le sucré…ou alors c’est mon biais bec sucré 😉

Ce gratin de potimarron minute est teeeellement crémeux, ultra-fondant, sans produits laitiers pour une digestibilité parfaite. J’aime le déguster avec un thé fumé.

Ingrédients pour 2 personnes :

1 petit potimarron
150g (100 + 50) de tofu fumé
6 noix
3 cs de crème cuisine végétale (j’ai choisi cajou pour son goût neutre)
Noix de muscade
Poivre
Matière grasse pour le plat à gratin (ghee ou huile d’olive)

Préchauffez le four à 150°.

Lavez le potimarron. Si votre blender est suffisamment puissant vous pouvez garder la peau. Enlevez simplement les parties un peu rugueuses. Ôtez la tige et la base, coupez le potimarron en deux puis évidez-le. Coupez-le en tranches et faites-les cuire à la vapeur douce jusqu’à ce que la chair soit moelleuse (c’est assez rapide, vérifiez avec la pointe d’un couteau).

Dans le bol d’un blender, versez le potimarron, 3 cuillers à soupe de crème végétale et 100g de tofu coupé en morceaux. J’ai choisi un tofu de la marque Tossolia (je précise que je ne fais pas de pub et n’ai aucune rémunération de leur part ;)), car il s’agit de soja français issu de cultures locales et le tofu est fabriqué en Provence. Il a surtout l’avantage de ne pas être trop compact et de pouvoir s’émietter facilement. Ajoutez quelques tours de moulin à poivre à votre goût et un peu de muscade râpée. Mixez jusqu’à obtenir une consistance homogène et lisse sans être liquide.

Graissez le plat à gratin avec un peu d’huile d’olive ou de ghee. Versez le contenu du blender. Emiettez 50 g de tofu fumé que vous répartissez harmonieusement à la surface du gratin et mélangez grossièrement. Ajoutez les noix en les enfonçant un peu.

Laissez cuire entre 30 et 40 minutes jusqu’à ce que la surface soit légèrement dorée.

Vous pouvez servir le gratin avec une salade de crudités d’hiver (endives, mâche…) ou une céréale (du sarrasin par exemple). Et un thé fumé !

Soupe delicata

Soupe delicata

Dans la famille des courges, je vous présente la delicata. Oblongue, jaune et un peu tigrée à rayures vertes, une fois cuite, elle est très onctueuse et sucrée. Elle porte bien son nom, sa texture plus charnue est plus proche du potimarron tandis que sa saveur est … délicate 😉

La voici :

Courges Delicata

Elle peut se cuisiner farcie ou rôtie au four. Ici, je l’ai encore transformée en soupe.

Ingrédients pour 2 personnes :

300 g de courge delicata épeppinée

120 g de courge butternut

70 g de patate douce

1 cc à café de ghee (ou 1 cs d’huile d’olive)

1 feuille de laurier

1 cc de bouillon de légumes en poudre (ou 1/2 cube de bouillon végétal)

2 pincées de romarin

Huile de chanvre

Sel / Zaatar

Graines (courge, tournesol…)

Toujours grâce à mon blender super-puissant, la peau des courges et le romarin ne sont plus du tout apparents une fois mixés. En fonction de votre équipement, optez pour laisser la peau ou non et pour ajouter du romarin ou non.

Epluchez la patate douce, lavez bien la peau des légumes avec une brosse à légumes sous l’eau. Coupez les légumes en morceaux.

Dans une casserole, déposez le ghee (ou l’huile), les légumes, le bouillon et laissez 2 mn à couvert à feu moyen pour que les légumes s’imprègnent un peu des saveurs. Ajoutez la feuille de laurier et l’eau à niveau des légumes.

Laissez cuire à feu moyen pendant 10-15mn. Vérifiez que les légumes sont cuits en y enfonçant la pointe d’un couteau. Ajoutez le romarin en fin de cuisson (il ne doit pas bouillir pour ne pas donner un goût amer à la soupe).

Ôtez la feuille de laurier. Versez dans le bol du mixeur (en réservant un peu de bouillon pour ne pas avoir une soupe trop liquide). Mixez, ajustez la texture de la soupe en rajoutant éventuellement du bouillon.

Servez. Ajoutez dans chaque bol une pincée de zaatar, de la fleur de sel, un filet d’huile de chanvre (équilibre idéal entre les omegas 3 et 6 ) et des graines (courge, tournesol…)

Soupe swami

Soupe swami

Voici une soupe de saison que je fais très souvent et que j’ai surnommée la soupe swami à cause de sa belle robe orange ! 🙂 Elle est très digeste et très réconfortante.

Des produits de saison, la plupart cultivés dans nos terroirs environnants, oranges donc pleins de bêta-carotène (vitamine A), cette soupe est simplissime et très rapide à réaliser. Disposant d’un blender très efficace, je cuis la courge avec la peau pour en conserver les vitamines (si elle est bio bien sûr) et obtiens une texture très lisse. Vous pouvez bien sûr l’éplucher en amont si ça vous facilite la vie !

La sucrine du berry est un peu plus aqueuse qu’un potimarron. Vous pouvez la remplacer par celui-ci ou par de la butternut si elle est plus simple à dénicher pour vous.

Le gingembre stimule la digestion et le curcuma a des propriétés anti-inflammatoires.

J’aime faire revenir les légumes dans du ghee, car cela donne à la soupe un petit goût de noisette. Le ghee est fabriqué à partir du beurre, dont on a retiré le lactose et la caséine. Il est donc plus digeste et peut être consommé par les personnes intolérantes au lait de vache. De plus, en ayurveda, le ghee a des propriétés intéressantes pour l’organisme : il stimule la digestion et les capacités d’absorption des intestins et améliore la lubrification des articulations et tissus conjonctifs.

La Sucrine du Berry, c’est elle !

Ingrédients pour 2 personnes :

140 g de patate douce

60 g de carotte

280 g de courge sucrine du berry

1 phalange de curcuma

1 phalange de gingembre

1 cc de ghee, le beurre clarifié indien (ou 1 cs d’huile d’olive)

1 cc de bouillon de légumes (ou 1/2 cube de bouillon de légumes)

fleur de sel

Graines de courge / tournesol / sésame (selon vos goûts et vos placards)

Huile de noix ou chanvre

Soupe swami sucrine du berry carotte patate douce automne hiver temesira

Epluchez la patate douce, les bouts de gingembre et curcuma. Brossez la peau de la courge et la carotte sous l’eau. Coupez les légumes en morceaux.

Dans une casserole, faites légèrement revenir les légumes dans la cuiller à café de ghee (ou la cuiller à soupe d’huile d’olive) à feu moyen, avec le bouillon en poudre ou emietté. Pressez le gingembre avec un presse-ail dans la casserole. Remuez, et couvrez 2 mn. Rajoutez ensuite de l’eau, juste à niveau des légumes (pas trop haut car la courge rend de l’eau au court de la cuisson). Laissez cuire à feu moyen pendant 10-15 mn. Vérifiez avec la pointe d’un couteau que les légumes sont tendres. Versez dans le bol du mixeur, en réservant un peu de liquide. Selon la texture que vous souhaitez pour votre soupe (moi je prèfère quand c’est un peu velouté), il y aura peut-être trop de bouillon. Ajoutez le curcuma. Mixez. Ajustez la texture en rajoutant du bouillon si besoin, et servez. Ajoutez la fleur de sel, un filet d’huile de chanvre ou de noix (pour avoir des omégas 3), et quelques graines pour décorer (courges, tournesol, sésame).

Salade de mâche, endives et avocat

Salade de mâche, endives et avocat

Une salade d’hiver pleine de nutriments, notamment du fer et des bons acides gras, grâce à la mâche.

Avez-vous remarqué que l’hiver est une saison qui nous offre des salades amères? (frisée, scarole, radicchio, trévise…) L’amertume confère en effet une action sur la vésicule biliaire et le foie, sollicités par une nourriture en générale plus riche et lourde en hiver. L’endive par sa fraîcheur et sa légère amertume vient donc soutenir notre organisme. Elle est également très digeste et diurétique.

La mâche quant à elle contient du fer, des oméga 3 et de la vitamine C ; l’avocat de la vitamine B et de bons acides gras (mono- et polyinsaturés).

Les acides gras essentiels sont indispensables à la bonne santé de notre cerveau et de nos vaisseaux. Ils permettent d’en maintenir l’élasticité, soutiennent la mémoire et favorisent également la souplesse de la peau.

Ingrédients pour 2 personnes :
100 g de mâche
1 avocat
2 endives
Graines de tournesol

Vinaigrette d’umeboshi :
1/2 cc rase de pâte d’umeboshi
2 cs huile olive
1 cc huile de noix
1 cs jus de citron

Une salade d'hiver pleine de nutriments et de bons acides gras. Amertume, fraîcheur et onctuosité s'équilibrent parfaitement.


Coupez la base de la mâche et lavez les feuilles. Ôtez les feuilles extérieures des endives. Coupez les endives en tronçons et l’avocat en dés. Placez tous les ingrédients dans un saladier.
Pour la vinaigrette, émulsionnez la pâte d’umeboshi avec le jus de citron et ajoutez ensuite les huiles. Mélangez bien et versez sur la salade. Ajoutez les graines de tournesol et servez immédiatement.