Voici une salade composée d’été rafraîchissante et nourrissante. Elle peut faire office de plat unique.
Ingrédients: 240 g de lentilles cuites égouttées 150 g de concombre 130 g de tomates 75 g de feta 3 cs d’huile d’olive 3 cs de jus de citron Aneth selon le goût (1 ou 2 branches) Citron confit (un quartier) Fleur de sel
Pour une préparation express, vous pouvez choisir des lentilles cuites du commerce, de préférence bio et contenues dans un pot en verre. Si vous choisissez de cuire vos lentilles, inutile de les pré-tremper. Il suffit de peser 100 g de lentilles vertes du Puy, de les rincer, puis de les mettre dans une casserole d’eau froide (125 ml d’eau) non salée que vous porterez à ébullition. Vous pouvez ajouter un morceau d’algue kombu qui facilitera la digestion des légumineuses et que vous retirerez à la fin de la cuisson. Laissez ensuite cuire 20 mn à feu doux (à petit bouillon) et à couvert, puis égouttez et laissez les refroidir. Lavez le concombre et les tomates. Vous pouvez garder la peau si vos légumes sont bio. Coupez-les en morceaux selon votre goût. Si vous choississez des tomates cocktail ou des tomates cerises, vous pouvez les coupez en 2 ou en 4 et détailler le concombre en grosses rondelles que vous recouperez ensuite également en 2 ou en 4.
Lavez et ciselez l’aneth. Coupez le quartier de citron confit en petits dés.
Dans un saladier, versez les lentilles, ajoutez les tomates et concombres ainsi que la feta emiettée, puis le citron confit. Ajoutez l’huile et le citron et un peu de sel si besoin (la feta étant un fromage salé, dosez le sel en fonction de votre goût). Mélangez. Ajoutez l’aneth et servez immédiatement.
J’ai réalisé cet automne ma première tarte Tatin et j’avoue que j’ai été très fière du résultat, tant sur le plan gustatif qu’esthétique. Ce n’est pas une tarte très traditionnelle pour moi : elle n’était pas dans le best of de ma maman, et -tout comme la Normandie- je l’ai découverte sur le tard, au restaurant ou chez des amis.
J’appréhendais un peu sa réalisation : réussir le caramel, ne pas rater le démoulage… Tout s’est bien passé et au final il s’agit d’une recette relativement simple et fluide à préparer même si elle comporte différentes étapes.
J’ai choisi d’utiliser des coings, car cela me semblait plus original et c’est un fruit de mon enfance. Mon grand-père avait un cognassier dans son jardin et je me souviens des rayonnages de gelée de coings rose pale et des plateaux de pâtes de coings qui séchaient pendant des jours sous nos regards gourmands.
Vous pouvez aussi mélanger les coings et les poires pour cette tarte. Dans ce cas, intercalez des tranches de poires crues, car elles sont plus fragiles et n’ont pas besoin d’une cuisson préalable.
Ingrédients : Pâte brisée : 160 g de farine de blé T65 1 cs de sucre de canne blond non raffiné 1 pincée de sel 2 cs bombées de purée d’amande blanche
Garniture : 2 gros coings Pour le sirop de cuisson des coings : Epices : pistils de safran, bâton de cannelle, anis étoilé, clou de girofle… selon ce qui vous inspire 2-3 cs de sucre
Caramel : 2-3 cs de sucre de canne blond non raffiné ou de sucre de coco 3-4 cs de sirop de cuisson des coings
Cette recette est en réalité une recette 3 en 1, puisque j’ai fait d’une traite une verrine de gelée et un peu de pâte de coing.
Commencez par préparer la pâte brisée en mélangeant la farine, le sel et le sucre dans un saladier. Ajoutez la purée d’amande, mélangez avec l’index, puis ajoutez de l’eau petit à petit jusqu’à former une boule de pâte. Réservez-la au frais 15 mn.
Frottez les coings avec un torchon ou un essuie-tout jusqu’à ce qu’ils soient brillants. S’ils sont bio ou de votre jardin, vous pouvez garder la peau. Coupez-les en quatre. Retirez le trognon et coupez les fruits en tranches pas trop fines pour qu’elles ne se défassent pas à la cuisson. Gardez le trognon et les pépins et placez-les dans une mousseline ou un filtre à thé en papier. Cela servira pour réaliser une gelée et de la pâte de coing s’il vous reste des fruits cuits.
Préchauffez le four à 180°.
Placez les tranches de coings dans une casserole et couvrez d’eau à hauteur. Placez également la mousseline avec les trognons et les pépins. Ajoutez 2 cuillers à soupe rases de sucre et des épices selon votre goût (bâton de cannelle, quelques pistils de safran, anis étoilé…). Portez à ébullition, puis diminuez le feu et laissez cuire à frémissements jusqu’à ce que les coings soient tendres (environ 10 mn, vérifiez avec la pointe d’un couteau). Retirer les coings avec une écumoire sans les abîmer et réservez. Gardez également le sirop obtenu après l’avoir filtré. Il servira à faire le caramel et de la gelée de coing.
Préparez votre caramel. J’ai utilisé une petite poêle. Placez-y 2-3 cuillers à soupe de sucre et 3-4 cuillers à soupe de sirop de coings sur feu vif (pas trop fort pour que le caramel ne brûle pas). En fonction de la taille de votre moule, augmentez les quantités si besoin. Laissez réduire en remuant sans cesse avec une cuiller en bois. Le caramel prend lorsqu’il épaissit et commence à napper la cuiller. Versez-le alors immédiatement dans le fond du moule à tarte tatin (en pyrex ou céramique) pour qu’il s’étale bien. Disposez les tranches de coings en cercle sur le caramel.
S’il vous reste des coings, vous pourrez soit en faire une compote (en mélangeant avec des pommes ou des poires cuites), soit de la pâte de coings.
Puis étalez la pâte brisée et couvrez les coings en rentrant les bords à l’intérieur du moule. Piquez la pâte avec une fourchette et enfournez pendant une vingtaine de minutes ou plus, jusqu’à ce que la pâte dore.
Laissez un peu tiédir avant de démouler. Servez tiède ou froid avec une quenelle de fromage blanc de brebis.
NB : petite assiette en céramique réalisée avec amour (comme la tarte ;)) par mes soins
Les tartes sont toujours un plat facile à réaliser, pratiques pour les grandes tablées, les pique-niques ou les buffets des apéros dinatoires.
L’été est la pleine saison de la tomate jusque vers l’entrée dans l’automne. Elles donnent donc le meilleur d’elles-mêmes en ce moment et peuvent se consommer de mille manières : crues en salade -avec juste une pointe de fleur de sel, un filet d’huile d’olive et un peu de basilic frais pour ne pas voler la vedette à la « pomme d’or »- ou cuites (farcies, dans un tian, une ratatouille, poêlées « à la Provençale….).
Source : Bio Potager
Saviez-vous qu’il existe 36 000 variétés de tomates dans le monde? Il y a quelques années j’étais en Touraine au Château de la Bourdaisière où Louis Albert de Broglie les collectionne. Son potager est un incroyable reflet de la biodiversité de notre planète puisque 700 variétés de tomates y sont répertoriées. Tout comme dans les roseraies, les noms des tomates sont à la fois poétiques, oniriques et évocateurs de leurs lointaines origines… parfois même un peu extravagants. Si vous avez envie de découvrir cet incroyable Conservatoire national de la Tomate, le 25e Festival de la Tomate a lieu les 9 et 10 septembre prochains au Chateau de la Bourdaisière entre Tours et Amboise.
Vous l’aurez compris, ce que j’aime dans cette tarte, c’est que la tomate à peine relevée par la moutarde et les aromates se suffit à elle-même.
Ingrédients : 1 pâte feuilletée bio 2 cs de moutarde à l’ancienne (ou un mélange de moutarde en grains et moutarde de Dijon fine) 5-6 tomates charnues (type coeur de boeuf, marmande, côtelée) 1 cs généreuse d’origan, thym ou un mélange d’herbes de provence 1 filet d’huile d’olive Fleur de sel
Préchauffez le four à 180°. Placez la pâte feuilletée dans un moule à tarte (diamètre 24/26 cm). Piquez-la avec une fourchette. Badigeonnez ensuite le fond de tarte de moutarde de façon homogène. Coupez les tomates préalablement lavées en rondelles et ajoutez-les en les superposant un petit peu, de façon à ce que si elles fondent un peu à la cuisson, l’appareil reste généreux. Saupoudrez d’aromates. Salez et arrosez d’un filet d’huile d’olive avant d’enfourner 30 à 40 mn.
La leche merengada ou lait meringué est une boisson espagnole estivale. C’est aussi un parfum de crème glacée que l’on retrouve communément chez tous les glaciers à travers la Péninsule ibérique.
Traditionnellement, la boisson est à base de lait, blancs d’oeufs, sucre, cannelle et zestes de citron et s’obtient en battant le lait infusé de cannelle et citron avec la meringue issue des blancs montés en neige avec le sucre. La leche merengada peut être servie fluide, un peu comme un smoothie, ou elle peut être placée au congélateur ou au freezer pour un effet glacé et texturé, un peu comme un granité. Elle est donc aussi parfois servie en dessert.
J’ai choisi de revisiter cette boisson en l’allégeant un peu (notamment en la végétalisant) et en la simplifiant pour garder son effet rafraîchissant. Ce lait aromatisé au citron avec une touche de cannelle peut se boire au goûter ou tout au long de la journée.
3 ingrédients seulement : du lait d’amande, du citron et une note de cannelle juste pour être fidèle au goût original de cette boisson, car la cannelle a un effet réchauffant pour l’organisme.
Ingrédients pour un demi-litre : 500 ml de lait d’amande non sucré (maison ou du commerce) Le zeste d’un d’un demi citron Cannelle en poudre
Si vous préparez votre lait d’amande maison, laissez tremper la veille 40 grammes d’amandes dans de l’eau tiède afin de pouvoir facilement en retirer la peau le lendemain. Jetez ensuite l’eau de trempage. Mixez les amandes dans un blender puissant avec 500 ml d’eau minérale ou d’eau filtrée et mixez jusqu’à obtention d’une texture homogène. Filtrez la préparation et versez dans une bouteille. Prélevez les zestes d’un demi citron et ajoutez-les au lait d’amande. Mélangez bien et laissez infuser toute une nuit au réfrigérateur.
Au moment de servir ajoutez une pincée de cannelle sur chaque verre de leche merengada. Si vous avez besoin de sucrer, vous pouvez ajouter un trait de sirop d’agave.
La boisson se conserve 2-3 jours au réfrigérateur. Je laisse les zestes dans la bouteille pour qu’ils continuent à infuser. Agitez avant de servir car un petit dépôt (tout à fait normal) dû à la décantation du lait d’amande se forme au fond de la bouteille.
P.S. : J’avais très envie de densifier cette version végétale en y ajoutant un effet « chantilly ». La seule chantilly végétale simple que je connaisse et réussisse est à base de coco et le goût efface par conséquent toute la subtilité du mélange amande-citron. Si vous avez une alternative végétale je suis preneuse 😉
Les petits pois sont originaires d’Asie Centrale et étaient déjà consommés dans l’Antiquité. Ils sont arrivés sur les tables françaises sous Louis XIV qui les introduisit dans son célèbre potager.
Riche en protéines et en fibres, il s’agit d’un aliment très nourrissant qui possède aussi des propriétés antioxydantes et regorge de minéraux (fer, magnésium, calcium, phosphore et potassium), de vitamines (A, B, C, E, K) et d’oligo-éléments (sélénium, zinc, manganèse, cuivre).
Ce plat, un peu comme une salade, est un bel antipasto à partager sur les tables printanières et estivales. Frais et crémeux à la fois, les herbes aromatiques en relèvent sa rondeur.
Ingrédients : 360g de petits pois frais non écossés 1 burrata Menthe et basilic frais Huile d’olive Fleur de sel
Ecossez les petits pois. J’aime quand ils restent un peu croquants. Pour les cuire, vous pouvez opter pour la cuisson à la vapeur ou la cuisson dans de l’eau bouillante salée.
Pour la cuisson vapeur, j’utilise un Vitaliseur. Portez l’eau à ébullition, placez les petits pois dans le panier du cuit-vapeur et laissez cuire 8 minutes. Pour la cuisson à l’eau, portez l’eau à ébullition, ajoutez le sel, plongez les petits pois dedans et lorsque l’ébullition repart, comptez 3 minutes de cuisson à eau frémissante. Passez ensuite les petits pois sous l’eau froide afin de stopper la cuisson et pour qu’ils gardent leur couleur vert tendre.
Egouttez-les bien avant de les placer dans une assiette Déposez la burrata au centre. Ciselez quelques feuilles de menthe et basilic frais par-dessus le plat, ajoutez la fleur de sel et un filet d’huile d’olive. Servez tout de suite.