Croyez-moi, ce fondant très chocolaté est irrésitible, rien de moins. Ce dessert en mode blind-test surprendra tout le monde ! Qui débusquera le potimarron ?
Depuis que je cuisine, j’ai rarement suivi une recette à la lettre. Je me laisse guider par l’inspiration et mon goût de l’expérimentation. Peu de personnes comprennent comment il est possible d’avoir dans sa cuisine autant de verrines, petites fioles d’épices, plantes (tisanes et herbes), sortes de farines, beurres d’oléagineux et alternatives au sucre. Depuis environ 15 ans, je découvre sans cesse, je m’amuse et je végétalise au passage les recettes de famille (comme cette mousse au chocolat). Mes grands-mères cuisinaient divinement bien, à la mode d’antan, c’est-à-dire avec son pesant de beurre, de crème fermière et de sucre blanc. Ma maman a hérité de ce talent en introduisant déjà quelques principes diététiques (j’étais un peu gênée petite, dans la cour de récré, de dire que j’avais mangé du boulgour et qu’on me regarde avec des yeux ronds comme des billes). Je continue à explorer dans cette voie, non par stakhanovisme bio-healthy, bien davantage pour mon confort digestif personnel et celui de mes proches. Hors de question de faire payer le prix fort de la gourmandise au corps. Je précise que je ne suis pas végétarienne, j’écoute simplement les besoins de mon corps et adapte mes assiettes. Je favorise les recettes sans gluten et sans produits laitiers, mais il m’arrive d’en consommer de temps en temps. Car mon premier curseur c’est le plaisir !, parole de Taureau ;)…
Lorsque j’ai découvert qu’on pouvait obtenir la texture moelleuse des gâteaux grâce à de la compote de pommes ou des légumes (courgettes, betteraves, courges), j’ai immédiatement essayé. La première fois, c’est la betterave qui s’est incrustée aux côtés du chocolat, un régal, personne n’a tilté et pourtant la betterave est rarement dans la top liste des légumes.
La recette de fondant de saison que je partage aujourd’hui est inspirée du livre de Cléa –Variations Potimarron-, l’une des premières bloggueuses végétales que je suis depuis ses débuts.
Ingrédients pour 4 ramequins : 200g de chocolat noir (à 70% de cacao c’est encore mieux!) 125g de purée de potimarron 1cs de purée d’amande blanche 10cl de sirop d’érable 3 oeufs 40 g de farine de riz + 2cs de farine de sarrasin
Préchauffer le four à 200°
Faire fondre le chocolat au bain-marie ou à la casserole avec 2 à 3 cs d’eau
Dans un saladier, battre les oeufs et ajouter en mélangeant la purée de potimarron. Délayer la purée d’amande avec le sirop d’érable, puis ajouter au mélange. Verser ensuite le chocolat fondu. Mélangez bien et incorporez la farine.
Verser la pâte dans 4 ramequins, enfourner et cuire pendant 10mn. Déguster tiède ou très froid. Si par hasard, ils ne sont pas tous dévorés tièdes, les conserver au frigo.
La mousse au chocolat, c’est ma spécialité ! Lorsque je vivais en Espagne, c’était invariablement le dessert qu’on me demandait de préparer. J’en concoctais une classique, déjà light : juste des œufs, beaucoup beaucoup de chocolat très noir et à peine une cuiller à soupe de sucre.
Et puis j’ai voulu en élaborer une encore plus légère et j’ai décidé de remplacer les œufs par le tofu soyeux. C’est imparable et totalement déculpabilisant : on peut en manger autant qu’on veut sans aucune sensation de lourdeur ! Que du plaisir !
Ingrédients pour 4 personnes : 400g de tofu soyeux 200g de chocolat noir dessert (Kaoka en propose un à 70% ) ou 210 g si vous êtes très chocolat ! 2 gouttes d’huile essentielles d’Orange douce (ou une goutte d’HE d’Orange douce et une goutte d’HE de Bergamote) * Pour un effet « after-eight », vous pouvez remplacer l’orange par de la menthe poivrée
Faites fondre le chocolat à feu doux avec 2-3 cs d’eau (ou au bain-marie). Puis mélangez au tofu soyeux en ajoutant les 2 gouttes d’HE d’agrumes (soit dans un blender, soit avec une girafe). Mixer pendant quelques minutes (avec des pauses si nécessaire) de façon à ce que de petites bulles d’air apparaissent. Versez dans des ramequins ou des petits pots et réservez au frais quelques heures avant de déguster. C’est encore mieux de la préparer le veille.
Et vous avez vu, zéro sucre ajouté ! (à part celui qui est déjà dans le chocolat)
*Attention, si vous êtes enceinte, évitez d’ingérer les huiles essentielles. Vous pouvez substituer par le zeste d’une orange bio. Personnellement j’utilise les HE doTerra, bio et à la traçabilité impeccable qui garantissent un produit aux qualités gustatives incomparables et surtout archi-safe ! Si vous souhaitez en savoir plus sur la marque ou découvrir/commander les HE doTerra, lisez cet article et contactez-moi, je serai ravie de partager ces trésors avec vous !
Je suis très gâteau et TRÈS chocolat, immanquablement, je n’allais pas tarder à publier une recette gourmande.
Le gâteau marbré est une douceur de mon enfance, dont j’ai aussi largement abusé pendant mon trimestre d’Erasmus à Vienne, confortablement installée au cœur de l’hiver dans les banquettes des fameux cafés viennois. « Ein Melange (café au lait) und ein Kuglupf » – gâteau souvent marbré (rien à voir avec le Kouglopf de ma terre natale, la version alsacienne étant plus apparentée à une brioche)- doit être une des phrases que j’ai le plus prononcée pendant 3 mois !
Oui, Vienne m’a incitée à tremper les lèvres dans des tasses de café -mais toujours pas de cafetière à l’horizon dans ma cuisine-, et même si j’adore l’odeur de la mouture fraîchement torréfiée, je préfère occasionnellement savourer un bon café chez qui le prépare avec art. Quant à la chicorée, ce n’était pas du tout une boisson présente sur la table du petit-déjeuner de mon enfance, je ne l’ai découverte que sur le tard et un peu à reculons, l’ami contenu dans la boîte jaune emblématique des années 80 ne m’attirant pas franchement. En revanche je suis une fanatique de thé, même un peu puriste sur les bords, et mes placards regorgent de boîtes colorées.. Du coup, la chicorée, il n’y avait pas trop de place pour elle de toute façon…Et puis un jour, une amie m’a proposé une tasse de sa marque de prédilection mélangée avec du lait végétal, j’ai adoré et je l’ai adoptée (surtout l’hiver).
J’ai donc eu envie de revisiter le gâteau marbré classique…avec de la chicorée et sans gluten.
Pour cette recette, je me suis inspirée de Clea, en modifiant quelques quantités et en utilisant un petit peu de farine de quinoa.
Ingrédients :
3 oeufs
80 g de sucre blond non raffiné
50 g de purée d’amande blanche
1 càs d’huile d’olive
50 g de poudre d’amande
100 g de farine de riz 1/2 complet
50 g de farine de quinoa
2 càc de poudre à lever
1 pincée de sel
100 g de chocolat noir
100 ml de lait végétal (de noisette ou de riz, mes préférés pour cette recette)
1,5 càs de chicorée soluble
Préchauffer le four à 180°.
Faire fondre le chocolat avec 75 ml de lait végétal.
Mélanger les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne un peu aérien.
Délayer la purée d’amande avec l’huile et incorporer au mélange précédent. Ajouter la poudre d’amande. Mélanger délicatement. Ajouter peu à peu le mélange de farines avec la levure tamisées et le sel.
Diviser la pâte en 2 parts égales. Dans l’une, ajouter le chocolat fondu. Dans l’autre, incorporer la chicorée préalablement mélangée au reste de lait végétal.
Verser dans le moule chemisé de papier cuisson en alternant les couleurs. Enfourner 50 mn environ (vérifier avec la pointe d’un couteau, la lame doit ressortir sèche). Laisser complètement refroidir … même s’il vous fait de l’œil 😉
Aujourd’hui, le calendrier nous le dit : c’est le Printemps. Alors c’est officiel sur le papier, mais le thermomètre, lui, a encore ses mouffles et capte les vents polaires. Madre mia, mais qu’est-ce qu’il fait frooooooid!! Une petite bise de l’hiver qui se faufile à travers nos manteaux dont on aimerait bien se délester enfin.
Viiite, home sweet home, avec un bon chocolat chaud pour se réchauffer, les mains autour du bol, et dire bye-bye à l’hiver et à l’année prochaine !
Je vous propose ici une version un peu praliné -dont je ne peux pas me passer dans la vie- et intense en chocolat. Le lait de noisette permet au brevage d’être un peu plus digeste et les intolérants aux produits laitiers peuvent faire les gourmands, youpi! Une petite note de cannelle, l’une des épices les plus réchauffantes, pour un effet coin du feu et un peu régressif.
J’en tombe à la renverse de bonheur 😉
Pour 2 tasses ou un grand bol :
250 ml de lait de noisette
40 g de chocolat noir Dessert bio (à 55% min ou 70% pour encore plus d’intensité)
1 cc de cannelle en poudre
Faites fondre le chocolat à feu doux dans le lait végétal en remuant régulièrement. Lorsqu’il est complètement fondu et bien chaud, versez la cannelle et mélangez bien. Servez et dégustez immédiatement !
Lauren Paige a retourné les réseaux sociaux avec sa vidéo postée il y a une semaine et qui compte déjà presque 3 millions de vues sur Facebook!!
Cette maman est enceinte de 42 semaines de son 3ème bébé. Ce sera son troisième accouchement naturel et son premier AAD.
Et en attendant…elle attend…en dansant !! Sait-on jamais, …des fois que l’accouchement se déclencherait?
Bonnes vibrations, bonnes intentions 🙂 Yeahhh!!
Le dépassement de terme crée la plupart du temps des vagues d’agitation dans l’entourage de la maman-en-devenir. Même si on a tout prévu, que les personnes qui nous accompagnent ne nous mettent pas la pression, qu’on est zen et qu’on a confiance en notre corps et en nos processus, pas évident pour autant de rester dans sa bulle, se déconnecter de l’extérieur et ne pas se comparer.
Se comparer aux copines qui avaient la même date de terme et qui ont déjà accouché, elles. Ou comparer avec les bébés précédents dont le scénario était peut-être différent.
Et puis on en a marre de notre gros bidon, on a envie de le rencontrer enfin!, notre bébé, et de retrouver notre corps. Envie de passer à l’étape suivante. Ça y est, on est prête, quoi!!
Oui on est prête, mais voila, il n’y a pas que nous justement, c’est une histoire à 2! Et si notre bébé avait besoin d’encore un peu de temps, lui? Et puis est-on aussi prête qu’on se le dit? N’a-t-on pas gardé dans le coin de la tête un ptit quelque chose qui nous préoccupe? (qui s’occupe des aînés?, est-ce que tout est vraiment prêt?… )
Mais bon quand même, y aurait pas des petites recettes de grand-mère pour accélérer un peu les choses, raccourcir l’attente?
Siiii, bien sûr que des tonnes de trucs et astuces ont déjà été écrits : manger des dattes, faire l’amour, prendre un bain, boire une bonne tasse de chocolat chaud épicé à la cannelle (mmmh oui, trop bon en plein hiver!), marcher, monter et descendre les escaliers…
Il n’en reste pas moins que si bébé est bien au chaud en nous, qu’il a ses raison à lui d’y rester et qu’aucune contre-indication médicale ne l’en empêche, il ne nous reste plus qu’à être patiente.
On est toutes différentes, nos corps et nos processus sont uniques et nôtres. Et notre DPA (date probable d’accouchement) n’est que cela : une probabilité !!
Finalement, seulement 4% des femmes accouchent le jour du terme*…et 10%** après la 42e semaine.
Alors en attendant, dansez et faites vous plaisir !