C’est une salade toute simple que l’on peut faire en toute saison. Rafraîchissante en été, elle est aussi très agréable en hiver lorsqu’on a une envie de crudités.
Je l’adore vite fait sur le pouce ou comme petit apéro, en mode tapas, en attendant que la suite se mitonne, cuise, lève, mijote, frémisse… Ici, les champignons sont crus et dévoilent tout leur arôme. L’acidité et le piquant somme toute assez doux du piment d’Espelette leur donnent un peu plus de caractère.
Pour une ration :
100g de champignons de Paris (très frais et fermes)
1 cuiller à soupe de jus de citron
1 cuiller à soupe d’huile d’olive
1 ou 2 pincées de piment d’Espelette
Quelques brins d’herbes aromatiques fraîches (persil ou coriandre, selon le goût du jour)
Fleur de sel
Coupez les bouts de pied sablonneux des champignons. Puis lavez et coupez les champignons en fines lamelles.
Ajoutez l’huile, le jus de citron et saupoudrez d’une ou deux pincées de piment d’Espelette et de fleur de sel. Ajustez l’assaisonnement si besoin (moi j’aime que ce soit bien citronné). Décorez d’herbes aromatiques fraîches : coriandre ou persil selon le goût du jour.
L’Argentin qui a mis les prisonniers les plus dangereux au yoga.
Ismael Mastrini a réussi à ce qu’en Argentine, les prisonniers passent leurs journées sans le poids de la haine et de la rancœur. Il est actuellement en Colombie pour partager son expérience.
Les 24 prisonniers sont allongés par terre. Cela se passe dans le bâtiment de haute sécurité du centre pénitentiaire de San Martín. Il s’agit de la prison la plus dangereuse de la province de Buenos Aires (Argentine). Ce sont les hommes les plus durs de cet endroit sombre qui le disent. Ils sont tous allongés sur le dos. Certains sont ici car ils ont assassiné quelqu’un, d’autres car ils ont dirigé les bandes délinquantes les plus virulentes de cette ville. Pour certains cela fait déjà la moitié de leur vie qu’ils sont ici : ils impressionnent les autres reclus, on les craint. Ils respirent.
Ils inspirent tous de grandes bouffées d’air, le retiennent quelques secondes dans leur poitrine et expirent. Les surveillants écoutent, attentifs au brouhaha de cette grande cage de murs, barbelés, cadenas et grilles, mais les 24 hommes qui sont allongés dans ce patio écoutent seulement leur respiration. Certains sont même arrivés au point de se rencontrer avec eux-mêmes, avec leur paix intérieure. Cet état autre, inconnu, peut paradoxalement, l’espace d’un moment, faire peur ; tellement que certains ne se rendent même pas compte qu’ils pleurent à chaudes larmes, bien qu’ils le fassent en silence. C’est alors que la paix arrive dans toute son expression. Mais qu’appelle-t-on paix ? : c’est se sentir léger, ne pas sentir ce poids sur soi, ne pas sentir la culpabilité, ni la rivalité, ne pas se sentir inférieur, se pardonner et savoir que l’on peut vivre sans planter de poignards, sans tirer de coups de feu, sans voler de portefeuilles. C’est respirer.
A leurs côtés un homme, qui à les écouter parler, adoucit les jours qui passent. Il s’appelle Ismael Mastrini, il a 75 ans, est avocat, mais actuellement il est prof de yoga, même s’il n’aime pas qu’on l’appelle prof ni s’approprier cet art millénaire. Considéré comme l’un des meilleurs avocats en droit civil, spécialisé en droit du divorce, employant plusieurs personnes dans son cabinet, et gagnant de l’argent en divisant des biens- il est passé sur l’autre rive, celle de rassembler des personnes et leur permettre de vivre la joie, le bonheur et peut-être l’amour.
Une scène l’a marqué pendant son enfance. Son papa lui avait offert un cheval et il l’aimait tellement qu’il jouait avec lui comme si c’était un animal domestique. Quelqu’un a voulu voler la belle jument, l’animal a résisté et a reçu un coup de poignard dans l’estomac. « Muñeca [Poupée, ndlt] partit à la recherche d’Ismael et mourut dans ses bras ». Depuis ce jour, il sait ce que c’est que de voir souffrir et mourir un être vivant. Il a aussi souffert des accès de « NON ». Eduqué dans des institutions religieuses, Mastrini adorait écrire, c’était ce qui l’épanouissait. Mais à chaque fois qu’il rendait un devoir on lui disait qu’il était mauvais et que ce n’était PAS sa voie ! « Papa, je veux être écrivain, « NON », lui répondit son géniteur avare de mots, alors le garçon s’inscrit très jeune en fac de droit, décroche son diplôme avec d’excellentes notes, et une fois rempli le mandat paternel, embarque à bord d’un bateau de hippies. C’était dans les années soixante. La rébellion pullulait à travers la planète. Il vécut l’Europe de 68, mais en voyant une boutique « Che Guevara » en Angleterre qui vendait des vieux jeans au triple des neufs, il comprit que le consumérisme s’était infiltré jusque dans le back-packer le plus gauchiste.
Une fois rentré en Argentine, il commence à vendre des savons qu’il peint lui-même avec de l’encre indélébile. L’engagement social le poursuit et comme il est expert en droit, un cas de divorce atterrit un jour entre ses mains qu’il mène avec succès. Il monte alors son propre cabinet et gagne très bien sa vie. Un matin la joie apparaît sous un visage de tristesse dans son bureau : un couple de jeunes gens veut se séparer. Mastrini prononce le divorce, mais il tombe amoureux de la fille. Le mari part avec les biens et l’avocat avec sa femme. Ils achètent une jolie maison, ont une fille, plantent un arbre et au moment où ils sont sur le point d’écrire le livre de la vie parfaite, le destin les propulse dans un abîme de malheur. Sa femme tombe enceinte. C’est un garçon ! Le bébé naît et meurt quelques jours plus tard. Ils réessayent et tombent à nouveau enceinte d’une fille, mais Mastrini est malheureux, sa vie est devenu une roue dans laquelle le hamster fait toujours la même chose : métro-boulot-et avant le dodo, passer au bar pour ne pas arriver trop tôt à la maison et rentrer ivre, puis recommencer le lendemain. Sa femme ne supporte bientôt plus la situation et sans essayer de trouver une solution, décide de partir. Et avec elle, l’envie de vivre.
Mastrini l’avocat, l’homme de la “famille et la vie parfaites” tombe alors dans une dépression telle qu’il se submerge dans la colère, l’alcool, la suffisance et la solitude. L’un de ses employés se rend régulièrement à des cours dans une association appelée « El Arte de Vivir » (l’Art de Vivre). « Et toi, pourquoi tu assistes à ces bêtises ? » se moque Mastrini pendant les rares bons moments. Un beau jour, Mastrini ne se rend pas à son bureau pendant plusieurs jours. Son ami lui téléphone, inquiet. « Je ne veux pas me lever. Je ne veux pas retourner travailler. Je ne veux plus continuer”, lui répond le meilleur avocat spécialisé en divorce de la Province de Buenos Aires. « Ismael, et pourquoi ne viens-tu pas avec moi à un cours. Allez, offre-toi ça ! Essaie et au pire si ça ne te plaît pas, que se passera-t-il ? Rien. Tu rentres chez toi et tu ne sors plus jusqu’à ce que tu en aies à nouveau envie. » De façon posée, comme il a toujours parlé, Mastrini répond « Ne soit pas bê-te » Mais il est venu. C’était en 2000 et l’homme de cinquante et quelques années pensait qu’il allait mourir malheureux. Triste. Seul.
Dès la première inspiration lors du tout premier exercice de respiration, avec les premiers silences qu’il a écouté. Oui, parce que les silences s’écoutent aussi. On s’écoute soi-même. Depuis cette fois, il n’a plus cessé d’assister aux sessions de yoga.
Curieusement, le travail des divorces à commencé à chuter. Évidemment, Mastrini connaissait désormais le soulagement, le pardon, l’amour et souvent son intervention faisait que les gens ne divorcent finalement pas. Au moment de facturer, ils lui répondaient : « Qu’est-ce que tu veux nous facturer, tu vois bien qu’on s’est pas séparé.» C’était ça qui payait. Un beau jour de 2008, il s’est retrouvé dans la prison de San Martín, enfermé, entouré de prisonniers, accompagnant sa prof de yoga qui donnait une classe. Il l’a tellement bien assistée que le lendemain, c’est lui qui a commencé à donner le cours. Il a pleuré avec les reclus, son âme est devenue plus légère et il est sorti comme quelqu’un qui vient de gagner le gros lot à la lotterie. « Ismael, pourquoi tu ne commencerais pas à donner des cours ? Ça fait 8 ans que tu en fais. Les gens ont le feeling avec toi, ils intègrent ce que tu transmets. Tu es un grand guide. » Il accepta.
Le fils qu’il avait perdu s’est converti en des centaines d’enfants. La famille qui était partie est revenue. Pas chez lui, mais dans sa vie. Il a quitté le cabinet d’avocat pour « L’Art de Vivre ». Ça a été clair pour lui la semaine où il a dormi cinq jours et ses quatre nuits pour partager ses heures entre 30 des reclus qui comptaient les plus hautes charges contre eux et le plus d’ancienneté en prison. Les premiers jours, les détenus vivent toujours ce que lui-même a vécu pendant son initiation, c’est pour cela qu’il les comprend : il comprend leur air étonné quand d’entrée de jeu il les serre contre lui au lieu de leur donner une poignée de main de celles qui mettent de la distance. Eux qui s’attendent à des cris et des remontrances, ne l’étreignent pas tout suite, mais lorsqu’ils sentent son énergie, ils finissent par lui donner une grosse accolade. C’est comme ça que le raconte Luis Alberto Ríos, un ex-criminel condamné pour assassinat, qui est passé par les 53 centres pénitentiaire de son pays. C’est le genre d’homme qui était accueilli par les cris de ses fanatiques quand il entrait dans le patio « Le danger arrive, le danger arrive ! » Cet homme que tout le monde craignait et qui était en isolement fut appelé par Ismael pour prendre un cours. Les surveillants ne voulaient pas qu’il y assiste à cause de ses antécédents : ils savaient que ça pouvait vite mal tourner et qu’il pourrait même y avoir des blessés. Ismael a insisté et s’est engagé à répondre des actes du prisonnier.
Il est venu à cette première session seulement pour sortir de sa cellule d’isolement. Quand il a entendu Mastrini parler de méditer deux fois par jour pour se sentir libre dans cette prison, il s’est dit que le vieux était fou, qu’ils étaient tous fous à lier. Luis se rappelle que ce n’est peut-être que le troisième jour que l’étreinte du guide lui a semblé plus sincère et que c’est dans cette transe de respirations profondes qu’il a commencé à pleurer comme un bébé, à sentir la tendresse qu’il n’avait pas reçu pendant son enfance et à sentir son poids moins lourd que d’habitude, comme s’il était en train de voler. « Seuls ceux qui pratiquent le yoga savent de quoi je parle », témoigne Luis qui est sorti de prison, a passé son bac, rejoint les bancs de la fac pour étudier la sociologie et validé chaque semestre avec une moyenne de 9,5 sur 10. Aujourd’hui la cicatrice qui entoure la moitié de son visage est le seul souvenir de son passé malheureux.
Ismael Mastrini a donné des cours dans plus de 100 prisons de tout le continent. Le patio comptant le plus d’hommes dangereux de toute l’Argentine, l’unité 48 de la prison de San Martín est passée d’une moyenne de 4 assassinats par mois à zéro. A plus aucun. Plus de 10 000 personnes, hommes et femmes, ont reçu ses enseignements de silence, méditation, respiration et amour. Même Ezequiel, un jeune homme de 23 ans passé par la correctionnelle depuis qu’il a 12 ans, a aujourd’hui un chez-lui, travaille dans la mécanique et se prépare actuellement pour être un enseignant de plus à rejoindre les rangs de l’association à but non lucratif « L’Art de Vivre ». En ce moment, Mastrini se déplace avec un sac-à-dos seulement rempli d’air, comme quand il voulait être hippie, mais avec une mission à sa charge : le projet Prison S.M.A.R.T, où le souffle libère même les geôles les plus retirées.
J’ai rencontré Michel Odent pour la première fois il y a 10 ans lors de ma formation de doula à Barcelone. Ses enseignements tout comme son recul sur l’univers de la naissance et son esprit visionnaire m’ont profondément marquée et continuent à m’inspirer. Pour lui, cela ne faisait aucun doute, l’étude de la vie intra-utérine, encore à ses prémices, deviendrait le domaine privilégié de la recherche et des découvertes majeures de la médecine au cours du 21e siècle. Il a d’ailleurs fondé « Primal Health Research » qui explore les corrélations entre la période primale (depuis la conception jusqu’au premier anniversaire) et la santé tout au long de notre vie.
In-utero, premier documentaire qui s’interroge sur les conséquences de la vie intra-utérine sur nos vies d’adultes et nos systèmes de croyance, vient confirmer cette « prédiction ». L’impact des 9 mois passés dans le ventre de nos mères est effectivement énorme : on sait maintenant que la santé se construit pendant la vie fœtale et que l’état émotionnel de la maman a un gros impact sur son bébé. On sait aussi que le bébé est un être sensible qui perçoit des informations très subtiles et qu’il est déjà capable de prendre certaines décisions, dont celle de naître.
Finalement comme le dit Michel Odent, « la branche la plus vitale de l’écologie humaine est l’écologie de l’utérus ». A l’heure où nous prenons de plus en plus conscience de notre environnement physique extérieur (c’est-à-dire de de l’état de notre planète : nos mers, forêts, sols, l’air que nous respirons) une autre conscience émerge : celle de notre écologie émotionnelle (la qualité des pensées, des émotions, des croyances qui nous habitent) et encore plus profondément, à la source de tout, réside l’écologie intra-utérine.
Nous sommes interdépendants et tout est interconnecté. Le respect de notre Terre et celui de l’écologie de la naissance sont intimement liés. En prenant soin de notre planète nous prenons de plus en plus conscience de la valeur de la vie, mais nous avons encore besoin d’affiner notre conscience de l’importance de notre première maison : le cocon maternel qui accueille la vie. Le respect de ce doux creuset, de l’être qui s’y développe et de la façon dont il vient au monde est intrinsèquement lié au respect que nous aurons ensuite de la Terre, de nous-mêmes et des autres.
Chaque jour un demi-million d’êtres humains sont conçus.
Comment notre passé affecte notre futur?
Nous sommes partis à la conquêtes de l’espace, sans même connaître notre matrice, sans savoir précisément d’où nous venons…n’est-ce pas un peu paradoxal??
Synopsis : « IN UTERO est une contemplation cinématique de l’un des sujets les plus brûlants du 21e siècle -la vie à l’intérieur de l’utérus et son impact durable sur le développement et le comportement humains ainsi que sur l’état du monde. Les épigénéticiens tout comme Alice au Pays des Merveilles, Matrix, les scientifiques, psychologues et médecins convergent tous pour prouver que nous ne sommes pas qui nous croyons être. IN UTERO rassemble pour la première fois des données convaincantes qui expliquent pourquoi certains d’entre nous font face à des défis dès les débuts de la vie tandis que d’autres s’épanouissent. Préparez-vous à être surpris, intrigués, mais plus jamais décontenancés par ce que le futur nous réserve, à nous, à nos êtres chers et à l’humanité entière. »
Voici un smoothie « chocolaté » qui met de bonne humeur le matin et réjouit les petits à l’heure du goûter.
C’est la caroube qui, ni vue ni connue -enfin presque, vient remplacer le chocolat en douce et justifie les guillemets.
La caroube, kesako? Elle a l’aspect d’une gousse longue marron foncé et c’est le fruit du caroubier, un arbre qui borde tout le pourtour méditerranéen.
La cosse contient des graines. Pour la petite histoire, ces graines très régulières qui pèsent chacune 0,20g ont servi d’unité de mesure dans l’Antiquité, notamment pour l’échange de pierres précieuses : elles sont à l’origine du carat.
Lorsque l’on moud la gousse on obtient la poudre de caroube (de la même couleur que le cacao), tandis qu’avec les graines on obtient de la gomme de caroube, un épaississant et stabilisant efficace.
La gousse est comestible : j’adorais en suçoter en me baladant en Andalousie ou dans les Baléares. Je trouve qu’elle a un petit goût de caramel toasté. La caroube est riche en calcium, phosphore, magnésium, silice et contient également des fibres. Elle est parfois utilisée comme substitut du café et du cacao. Évidemment, pour les inconditionnels du cacao, le goût est fort différent. Comme pour tout substitut d’ailleurs, il ne faut pas s’attendre à la même saveur ou au même résultat. L’avantage de la caroube, c’est que ce n’est pas un excitant : elle ne contient ni caféine, ni théobromine (substance stimulante présente dans le cacao, le maté et le guarana).
Dans ce smoothie, sa personnalité ressort bien tout en profitant de l’onctuosité des fruits et de la cajou.
Et en ajoutant un peu d’agar-agar vous pouvez en faire une version entremet express, c’est pas génial les recettes 2 en 1?? 🙂
Pour 2 grands verres de smoothie :
1 banane bien mûre
2 petites poires
6 noix de cajou
2 cuillers à café bombées de caroube en poudre
500 ml de lait de riz
Laissez tremper les noix de cajou une nuit dans un peu d’eau. Puis rincez, placez tous les ingrédients dans le bol du blender, mixez et zou c’est prêt !
Pour un entremet :
Ajoutez à la liste des ingrédients 1 cuiller à café rase d’agar-agar (un tout petit peu moins de 2g).
Réservez 100ml de lait végétal dans lequel vous délayez l’agar-agar. Portez à ébullition dans une casserole et laissez frémir tout en en remuant pendant environ 1mn. Versez ensuite dans le bol du blender et mixez tous les ingrédients ensemble. Répartir dans des ramequins et placer au réfrigérateur 2h minimum.
Avec Claire, de Lunafemina, nous avons décidé d’organiser des projections de TheMoon Inside You (La Lune en moi), documentaire de Diana Fabianova (également réalisatrice de Monthlies) sur nos lunes, le tabou du sang menstruel et le secret bien gardé qu’il renferme. Ce film très riche nous a touché et nous avons envie de le partager avec vous, car il donne la parole à de nombreux expert(e)s tout en suivant la quête très personnelle de Diana teintée d’un humour bienveillant. Une quête vers nos profondeurs, notre intériorité, notre lignée, notre lien aux autres femmes. A travers les différents témoignages surgit toute la puissance du féminin et le véritable « en-saignement » auquel nous avons accès chaque mois si nous nous ouvrons à notre nature cyclique.
Synopsis : Comme beaucoup de femmes, Diana a souffert de ses règles pendant des années. Lors de chaque nouveau cycle, la même question refaisait surface : « Pourquoi de la douleur si je suis en bonne santé? »
Sa quête initiale déclenche un voyage émotionnel aux racines mêmes du féminin et de la vie. « The Moon Inside You » (La Lune en moi) est un regard frais porté sur un tabou qui définit la réalité sociale et politique des femmes et des hommes d’une façon beaucoup plus profonde que ce qu’ils veulent bien admettre. Le documentaire confronte l’étiquette menstruelle avec de bonnes doses d’humour et d’auto-dérision et aborde le sujet à travers un regard à la fois personnel et collectif, défiant ainsi notre idéal préconçu de la féminité.
La projection (film sous-titré en français) sera suivie d’un débat accompagné d’un thé et d’une petite douceur.
Prochaines dates :
dimanche 6 décembre 2015 à 18h
dimanche 24 janvier 2016 à 18h
dimanche 20 mars 2016 à 18h
>dimanche 29 mai 2016 à 18h
Lieu : Paris 8e. Apportez un petit coussin ou un zafu.
Participation libre à partir de 5€.
Places limitées. Réservations directement auprès de Lunafemina.