Le 1er mai correspond à la Fête celte de Beltane à mi chemin entre l’Equinoxe de Printemps et le Solstice d’Eté. Elle marque le début de l’été et célèbre la beauté de la nature et l’abondance de la terre.

A l’exact opposé de Samhain sur la roue de l’année, elle est parfois nommée « Cet-Samhain », littéralement l’opposé de Samhain -la grande fête de l’entrée dans l’hiver le 1er novembre, qui correspond au moment le plus sombre de l’année.
Beltane au contraitre signifie « bright fire », feu vif ou lumineux et célèbre l’extraversion des beaux jours.
On relie aussi parfois son étymologie au dieu Bel (ou Belenos), un dieu celte du feu également associé à la fertilité et à la guérison. Considéré aussi comme le dieu du soleil, il conduisait l’astre à travers le ciel chaque jour avec ses chevaux.

Le feu est donc un élément important lors des célébrations de Beltane. De grands feux de joie étaient allumés dont les flammes, la fumée et les cendres étaient auspicieux et portaient des pouvoirs purificateurs et protecteurs. Ainsi, les foyers des maisons étaient tous éteints puis rallumés avec des torches issues des feux de joie pour être connectés par le feu sacré.

Le bétail, qui à cette saison était amené aux paturâges, était conduit au préalable pour passer entre deux feux, comme une bénédiction pour bénéficier de la protection des esprits durant tout l’été. Les feux servaient aussi de purification, car on y faisait brûler des herbes médicinales : thym, fenouil, cerfeuil, rue officinale…, ce qui permettait de se débarrasser des parasites de l’hiver (puces, poux…). Lorsque les feux s’étaient éteints, les cendres servaient ensuite à fertiliser les champs.

Beltane était un temps de fête pour toute la communauté, un temps de joie et de célébration de la nature qui fleurit et s’épanouit, de la fertilité et de la sensualité.

On dansait ensemble autour du feu et les jeunes couples sautaient par dessus les flammes. Les danses avaient aussi lieu autour du « maypole », un mat érigé -représenant le principe masculin, surmonté d’une couronne -le principe féminin-, duquel étaient accrochés des rubans symbolisant l’union du masculin et du féminin. Un cercle de danseurs et un cercle de danseuses tournoyaient simultanément autour du mat, tressant progressivement les rubans les uns aux autres.